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La loi du 26 mai 2004 a réformé en profondeur les différentes procédures de divorce.

Son objectif est de les simplifier, les rendre plus efficaces et moins conflictuelles. Elle est entrée en vigueur le 1er janvier 2005.

Dans les cas où la loi ancienne a vocation à s'appliquer, les époux peuvent néanmoins utiliser les passerelles pour adopter une des nouvelles procédures prévues par la loi du 26 mai 2005.

Il existe quatre divorces différents :

  1. Le divorce par consentement mutuel qui suppose que les époux s'entendent sur le principe du divorce et sur toutes ses conséquences.
  2. La procédure est allégée.
  3. Le divorce peut être en principe, prononcé dès la première comparution devant le juge.
  4. Le divorce par acceptation du principe de la rupture du mariage.

Il s'applique lorsque les époux sont d'accord sur le principe du divorce mais pas sur ses effets. Ceux-ci seront décidés par le juge en considération des éléments apportés par les parties.

L'accord des parties pour divorcer, une fois donné, est irrévocable.

  • Le divorce pour faute peut être utilisé lorsque l'un des époux a des fautes à reprocher à son conjoint ou lorsque les deux se reprochent mutuellement un comportement fautif.
  • Le divorce pour altération définitive du lien conjugal remplace le divorce pour rupture de la vie commune. Pour que le divorce soit prononcé, il suffit que le juge constate une altération définitive du lien conjugal depuis deux ans.

La nouvelle loi prévoit une disposition relative aux mesures urgentes avant le dépôt de la requête en cas de violences familiales.

Ainsi, le conjoint violent pourra être évincé du domicile conjugal s'il met en danger l'autre conjoint ou les enfants.

En ce qui concerne la procédure de divorce elle-même, celle-ci est introduite par voie de requête obligatoirement présentée au Magistrat par Avocat.

Celle-ci est suivie d'une tentative de conciliation obligatoire et préalable à l'instance en divorce. A l'occasion de celle-ci, le Juge pourra notamment prononcer des mesures provisoires telles que la résidence séparée des époux, l'attribution de la jouissance du logement, etc…

Après l'Ordonnance de Non-Conciliation, l'un des époux pourra introduire la demande en divorce sous la forme d'une assignation rédigée par un Avocat.